Et il arrive enfin , tel le sain sauveur qui va combler les fans de cette licence qui nous a tous marqué . Dead Island est enfin de retour , dans un second volet qui se sera fait attendre , puisque le premier opus est sorti en 2011. Est-ce que cette attente est justifiée ? Ce nouveau tome des aventures de survivants parmi l’apocalypse zombie mérite-t-il notre attention ?

California Love
Bienvenue en enfer (une fois de plus) ! Le jeu commence sur des chapeaux de roues, puisque l’on commence sur un plan cinématique qui montre que l’infection zombie a déjà démarrée, et on nous présente petit à petit les différents personnages qui tentent de s’échapper. Peu de temps après, on nous donne le choix entre différents personnages , pour choisir celui que l’on prendra durant cette escapade dans la ville du vice. Personnellement , j’ai opté pour Jacob , car je trouve que c’est le personnage le plus équilibré parmi les six qui nous sont proposés (Voyez par vous même les stats dans le choix des personnages que voici).
Lorsque l’on prend en main pour la première fois notre personnage, on se retrouve dans un petit didacticiel, tout ce qu’il y a de plus standard , qui dure à peine quelques minutes, et on est lancé dans le grand bain très rapidement. Arrivée très rapide de zombies, explications rapides du système de compétences, et les premiers ateliers ne se font pas attendre. A vous les joies du craft à tout va, bien que les plans ne seront pas aussi simple à trouver, et que l’argent ne court pas les rues malgré les apparences de la ville, donc soyez bien vigilant à ce niveau , car les armes auront tendance à se dégrader très rapidement , et leur réparation, en fonction de leur rareté, va très vite se chiffrer.


J’ai été très agréablement surpris aussi de constater que, très rapidement dans le jeu, après je ne sais pas si c’est pareil avec tout les personnages mais j’imagine que le script est le même, de retrouver Sam B, héros que tout les joueurs du premier volet de Dead Island reconnaitrons forcément. De plus, en échangeant un peu sur Twitter avec d’autres personnes sur le jeu , j’ai pu constater qu’une arme légendaire appartenait également à l’un des protagonistes de Dead Island premier du nom , mais à vous d’en découvrir davantage dans votre partie !
J’ai apprécié également la diversité des personnages que l’on rencontre, aussi bien dans le choix des six personnages jouables, car on sent que l’on veut permettre une identification la plus juste possible, et on comprend très vite dans quelle ville on est tombé lorsque l’on voit le comportement de chacun. Les stars et leurs assistants pêtent plus haut que leur cul, les camés font la fête à n’en plus comprendre où ils sont, et le cliché des mexicains faisant le ménage pour les particuliers est présent très vite. De plus, dans le bestiaire qui s’offrira à vos yeux, vous verrez des personnes ayant un peu trop abusé du soleil de la région mais sous forme momifiée, des bodybuilders surdéveloppés, ou encore des blindés jusqu’au coup, qui ont du célébrer un mariage qui a tourné vinaigre quand la mariée s’est faite bouffée la glote. Bref, bienvenue à Hell-A !

Une mécanique de jeu plaisante et à la hauteur
Bon , on va entrer dans le vif du sujet dans ce paragraphe, car j’imagine que ce qui vous intéresse , c’est tout de même de savoir ce qu’il en est de la jouabilité bien évidemment.
Une fois n’est pas coutume, c’est très simple à prendre en main. Le tutoriel, très bien fait et permettant de ne pas nous faire perdre de temps, nous indique à quel point la difficulté sera surtout celle d’un combat en bande organisée , et non celle de se prendre la tête sur ses commandes. C’est fluide, efficace, on retrouve la roue des armes comme au préalable, on change d’arme rapidement avec triangle si pas envie de se prendre la tête, X pour sauter, O pour s’abaisser, et R2 pour frapper. Du grand classique !

Au-delà de cette mécanique , les combats et les déplacements sont très dynamiques. On se déplace d’un point A à un point B sans trop de difficulté et d’attente, et l’on fracasse des crânes avec la jouissance d’un nouveau nez qui pousse son premier cri. La variété de coup est elle aussi importante, même si l’on retrouve quelques uns de ceux qui étaient déjà à notre portée dans le premier opus, comme le fait d’écraser le crâne des zombies à terre, ou le coup de pied sauté aérien. Point très important, dans le démembrage de zombie, à force de les taper, vous remarquerez que certains perdent leur boite cranienne partiellement , ou peuvent avoir la machoire qui se décroche. Du génie !
Vous pouvez à présent également frapper au sol pour étourdir vos ennemis, les saisir à la gorge pour leur fracasser le cerveau , ou maintenir votre coup quelques secondes pour les transpercer, selon l’arme en main.
Ce qu’il faut savoir sur vos coups justement, c’est que c’est vous qui en choisirait en partie l’usage. En effet, grâce à un système de compétence passant par des cartes que vous débloquerez au fer et à mesure de l’aventure, vous aurez votre propre « arbre » de compétence, si je peux l’appeler ainsi , et qui sera forcément unique à chacun en fin de game bien évidemment. C’est une très bonne idée , qui vient à rejoindre beaucoup de jeux actuels.


Conclusion
C’est l’opus qu’on attendait , c’est le Graal incontesté ! Peut être que certains y trouverons des défauts , et je suis d’accord car j’aurais à en citer durant ma note, mais je ne peux pas cacher ma joie de retrouver cet univers. Dead Island 2 est vraiment un défouloir pur et dur , où tu laisses ton cerveau sur le côté de la table pour le récupérer une fois ta partie terminée .

Ma Note : 16/20
J’ai aimé | Je n’ai pas aimé |
Retrouver cet univers | Un temps de chargement long sur PS4 |
La mécanique des cartes de compétences | Tomber dans le décor sans pouvoir en ressortir |
Les améliorations de gameplay | Lassitude après la fin de la quête principale |
La durée de vie correcte (trentaine d’heures en prenant son temps) | |
Un jeu très varié à tout les niveaux |
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