
Le 22 février, 18h en France, est enfin sortie l’extension très attendue de « the Witch Queen » et l’aube de la nouvelle saison.
Il ne m’aura fallu que 20 minutes d’attente pour pouvoir accéder à l’heure H de sa sortie et entrer dans cette nouvelle saison.
Un moment agréable puisque vivant mon premier début de saison sur Destiny, j’ai pu côtoyer une communauté soudée, blablatant sur les surprises à venir en trépignant d’impatience de découvrir le contenu et de commencer la campagne tant attendue. Un regroupement de tous les âges, des fans de la première heure et des novices comme moi, avec une impatience d’enfant devant un cadeau de noël.
La campagne, que l’on peut lancer en deux niveaux de difficulté (normal ou légende) et composée de huit longues missions, est véritablement la pièce maitresse de ce contenu.
Elle est même maintenant citée comme la meilleure extension de Destiny 2, détrônant ainsi les campagnes de « renégat » et « au-delà de la lumière ».

Un royaume de contemplation
D’une base Cabale sur une planète disparue lors de la toute première mission, nous passons dans le royaume du trône de Savathûn, un château d’ivoire aux allures de bastion rouge, mais aux teintes plus douces et moins cauchemardesques. Un blanc étincelant contrasté par la végétation carmine. Le royaume d’une reine de goût.
Des espaces démesurés, détaillés, qui incitent à la contemplation, une architecture froide et austère, adoucie par les couleurs de sa végétation. Un décor grandiose dont je ne me lasse pas.
Dans cette progression spatiale, nous découvrons assez vite, grâce à nos alliés qui vont nous guider dans ce début de campagne, que Savathûn détient maintenant la lumière, celle qui nous donne, à nous les gardiens, nos doctrines et pouvoirs.
Pourquoi et comment a-t-elle pu se la procurer? c’est là que cette nouvelle histoire commence.
Après avoir fini la campagne principale, commencent les nombreuses quêtes annexes dont certaines sont d’une importance capitale si l’on souhaite vraiment s’intéresser à l’histoire.

Et quoi encore ?
Le début de la campagne nous présente rapidement des nouveaux « mini boss » se servant de nos propres méthodes de combat et avec des boucliers résistants aux armes élémentaires non correspondantes. Des ennemis qu’il ne suffit pas seulement d’éliminer, mais qu’un coup de grâce supplémentaire, dans un temps imparti, sera nécessaire afin qu’ils ne reviennent pas à la vie. Ce qui implique un rapprochement et un démobage de zone avant, ainsi que l’utilisation de mods saisonniers adaptés pour les étourdir.
Ces nouveaux mods saisonniers viennent perfectionner la doctrine de saison, qui est sans surprise la doctrine abyssale, refaçonnée à la manière de la stase dans la saison précédente
On retrouve une évolution des grenades et de ces fragments qui impactent notre stuffs avec une efficacité presque démesurée.
La refonte de l’une de nos doctrines de lumière, nous laissant supposer qu’il y aura également une refonte des deux autres dans les saisons à venir, n’est pas la seule nouveauté de cette saison puisque Bungie se montre innovant, avec un mode légende sur toutes les missions, qui plafonne notre niveau en dessous de l’exigence de la mission.
On retrouve également un nouvel artéfact, avec les nouveaux mods de saisons, une forge, qui va permettre, en harmonisant dans un premier temps des armes destinées, de récupérer des mods et d’améliorer les armes de notre choix et ainsi personnaliser un maximum nos armes et ainsi notre style de jeu.

Une histoire qui commence mais d’autres qui se perdent
La nouvelle saison met fin à d’autres extensions d’une importance capitales dans le suivi de l’histoire, un choix surement réfléchi, mais que je ne comprends pas forcément. Comment comprendre l’Histoire quand on ne nous enseigne pas le passé. Comment les nouveaux joueurs vont-ils pouvoir appréhender ce Lore, qu’elle sera la stratégie pour intriguer et intéresser durablement un nouveau joueur ?

Le raid cérébral
Le 5 mars, c’était la sortie du premier Raid de saison : le serment du disciple
Un raid, d’abord réservé aux plus aguerrit, car son niveau est complètement booster pendant 24h.
Entrainée par l’effervescence du moment, je l’ai donc testé dès sa sortie pour connaitre ce moment où tous les joueurs du monde recherchent les stratégies et chaque équipe, entrainée ou non, cherche à le finir de la manière la plus prestigieuse qu’il soit.
On peut dire que la lutte a était longue pour certain, la première équipe à boucler le raid fut sans trop de surprise « ELYSIUM » plusieurs fois leader dans ce domaine
Ce raid qui a demandé organisation, communication, agilité et rapidité, de quoi mettre les nerfs à rudes épreuves, dévoile un boss filiforme : Rhulk, au pas lent et nonchalant mais parfaitement redoutable qui a dérouté plus un vétéran. Un boss, dit, premier témoin du disciple et premier d’une série de nouveaux ennemis qui vont s’ajouter à la liste du bestiaire de Destiny 2
Une mécanique de jeu un peu différente qui s’avère cérébral, mais qui s’apprivoise assez bien une fois les strates et patterns connus et divulgués.
Prochain raid à découvrir en fin d’année.

La voix de l’émotion
Destiny se démarque une fois de plus par ses musiques qui infusent l’émotion. On passe de la douceur d’une voix soprano à la puissance des cuivres, toute une symphonie qui rythme nos missions. Une OST qui s’écoute inlassablement pendant 2h et qui est disponible sur le store.

Conclusion
Au niveau de la mécanique de jeu, le choix de la difficulté de campagne reste un réel atout.
Bungie qui a l’art de rendre attachant ses personnages les plus charismatiques, a su en faire de même avec son boss de saison Savathûn, la reine sorcière.
Je me suis vite attachée à ce personnage, la découvrant pour la première fois, presque triste du sort qui lui est réservé.
Ma note : 16/20
J’ai aimé | je n’ai pas aimé |
Missions de campagne rejouables en différentes difficultés | Saison qui met fin à d’autres extensions |
L’OST | |
L’histoire | |
Le charisme du boss de saison |
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