Alors que le jeu devrait sortir pour cette dernière partie de l’année 2021, il m’a été possible de réaliser une preview de la version bêta du jeu In Sound Mind. Ce nouveau jeu d’horreur complètement psychédélique m’a emmené dans un atmosphère que je recherchais depuis un petit moment. Voilà ce que j’en ai pensé …
Une attente délectable
We Create Stuff nous aura bien fait patienter, et autant dire que ça n’était pas pour rien. In Sound Mind nous plonge dans un univers aussi particulier que son nom lui-même.
Voilà que l’on incarne un docteur qui se retrouve coincé dans un appartement, dont chaque pièce et plus mystérieuse que la précédente. Recelant divers objets tous plus énigmatiques les uns que les autres, on avance en cette version bêta à taton et sans trop y comprendre là où l’on nous emmène, mais l’ambiance psychédélique recherchée s’installe rapidement, pour nous laisser place à l’angoisse très rapidement.
Dans l’idée, on se retrouve face à un jeu qui se joue comme tout ce qui se fait de mieux en terme de jeu d’horreur actuellement, rappelant facilement l’angoisse que l’on peut ressentir en se lançant sur un Outlast ou encore Alien Isolation. Pourquoi j’en viens à citer ces jeux? Parce que vous aurez à vos trousses un grand malade qui cherchera à vous traquer comme il se doit, et à vous harceler, et encore, le mot est faible.
Ce qui est intéressant dans ce jeu, c’est que l’on voyage dans différents univers, passant d’un lieu à un autre très rapidement, avec un côté complètement décalé qui aura parfois tendance au (bon) ridicule, puisque l’on peut se retrouver nez à nez avec un chat … qui vous tape la discute comme on boit un verre d’eau, what else?

Un rappel du survival horror originel
Vu comment le jeu est présenté, et face à cette preview, j’ai tout de suite senti la pâte artistique qu’était celle des jeux vidéos de type survival horror à l’ancienne. En effet, j’ai vite été plongé dans un mélange d’un des premiers volets de Resident Evil avec les angoisses que procure un Silent Hill.
On ère dans un bâtiment sinistre, on récupère des objets qui vont nous aider tout au long du jeu, des cassettes pour démêler le fin mot de l’histoire, mais également des power up comme on en trouve facilement maintenant dans les jeux, un peu à la façon des piqures de Days Gone.
Par contre, et contrairement à ses grands frères avant lui, le pack de texture et le jeu d’ombre et lumière ne m’a pas emballé plus que ça personnellement, ainsi que le côté action que l’on retrouve dans les affrontements, au contraire. Un peu déçu de ce côté là, en attendant de voir ce qui se profile avec la version complète bien évidemment.
Rajoutons à cela que les ennemis ne sont pas doué d’une intelligence artificielle reluisante, et qu’ils sont facilement contournable sans constituer une menace réelle. Je m’attendais à des face à face beaucoup plus distrayant, à la façon dont on affronte les premiers zombies dans Resident Evil.


En Résumé
Une version bêta en demi-teinte, qui nous laisse aussi sceptique qu’emballé. On aimerait que la version finale se retrouve puissante dans sa jouabilité et dans sa palette artistique, car l’ambiance et certains points abordés ne sont malheureusement pas en adéquation aujourd’hui. Wait and see ! L’avenir nous dira si la relève du survival horror est assurée avec ce titre…

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