J’ai toujours mis Terminator 2 sur la plus haute place du podium en terme de meilleur film que j’ai pu voir jusqu’à aujourd’hui. Après cela, il a été compliqué pour moi de trouver un équilibre dans cet univers qui est un peu parti en sucette selon moi. Bon, je n’ai pas encore vu le dernier, donc je pourrais me fixer un avis bientôt, mais jusqu’à maintenant, cette guerre contre Skynet, après la retombée des armes nucléaires, n’était pas totalement claire, et je trouve que ce jeu s’implique vraiment dans cette lutte. Revenons-y ensemble pour décortiquer ce qui a été établi…
La guerre en marche
C’est donc sur une note post apocalyptique que se lance ce nouveau jeu de la licence Terminator. On se retrouve donc dans la peau d’un résistant, seul survivant de son unité qui a été totalement décimée, et qui fait face au rouleau compresseur qu’est l’armée de Skynet sur une petite ville du nom de Pasadena. Souhaitant avant tout que la vie continue pour informer le reste de l’armée de la Résistance, notre personnage se verra contraint de suivre un petit groupe d’autres survivants, ainsi que les indications communiquées par un inconnu qui semble prêt à en découdre avec Skynet et qui connaît très bien l’ennemi en question. Je ne vais pas dévoiler plus d’informations scénaristiques, mais ce que je peux te dire par rapport à cela, c’est que l’histoire de ce jeu m’a vachement conquis! Et limite je regrette que cette histoire ne soit pas une adaptation cinématographique. On retrouve vraiment l’intensité de la peur que les humains dégagent à l’approche des machines, et les cutscenes ne se différencient en aucun cas des instants de jeux, ce qui n’impacte pas la simulation car on passe de l’un à l’autre sans que le graphisme ne soit différent. Même si la ressource graphique n’est pas la plus importante et la plus folle de ces dernières années, on a quand même fait en sorte que le joueur se sente impliqué et impacté par le scénario, et autant dire que quand on se sent plongé dans l’univers que l’on nous propose, on veut tout de suite avancer sur l’intrigue…
Un univers connu et renouvelé
Bien évidemment, le fait de se retrouver plongé dans l’univers très futuriste de Terminator implique d’être confronté à des noms déjà présents par e passé, et je parle bien sûr là de John Connor, Chef de l’armée de la Résistance, mais au niveau du « bestiaire » également, on retrouve une partie des Terminator que l’on a pu découvrir dans les œuvres majeures, mais de tout nouveaux modèles également. C’est ainsi que l’on se retrouve nez à nez avec des T-800, T-808, T-850, mais encore des T-47 qui sont de véritables machines de guerre à l’état pur, ou encore des poissons d’argent, à savoir des robots mécaniques explosifs qui vous traqueront jusqu’à vous exploser au visage. Mais cela ne reste qu’une partie des différentes constructions de Skynet, car de nombreuses autres seront présentes et s’avèreront redoutables! Pour continuer dans la lignée de ce que l’on connaît déjà, que ce soit dans la licence Terminator ou ailleurs, on se retrouve tout de suite armé avec un pistolet classique, l’arme de poing de référence, puis arrivent les mitraillettes, fusils d’assaut ainsi que fusil à pompe. Et lorsque le jeu le permet enfin, on se retrouve en capacité de prendre en main les armes de Skynet, et autant dire que ça envoie la pâté! Comme pour respecter une certaine logique, ces armes étant au plasma, elles auront tendance à facilement surchauffer, et un temps de latence sera de rigueur pour pouvoir de nouveau l’utiliser. Ce que j’ai trouvé dommage à mon niveau, c’est que les armes de deuxième génération mises à disposition par l’intelligence artificielle sont accessibles à la fin du jeu, mais pour une durée de vie relativement faible… Vraiment dommage, je pense que l’on aurait pu y avoir droit un peu avant en retravaillant le scénario, ou justement en prolongeant de peu la durée de vie.
Rien de spectaculaire mais suffisant
Comme j’ai pu vous le dire précédemment, je n’ai pas forcément été impressionné par la touche graphique, mais peu importe, le scénario sait se montrer plutôt cohérent et correct, ce qui ne gâche en rien le plaisir de la simulation à laquelle on est confronté. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce jeu, et qui m’a donné envie de m’y investir totalement, c’est le fait d’avoir la main sur un arbre de compétence à faire évoluer pour affronter au mieux les hordes de Terminator qui se mettront sur ton chemin. Alors oui, cet arbre de compétence n’est pas forcément de la complexité d’un jeu de Bethesda par exemple, mais il est en adéquation avec la durée de vie finalement, et il en va de même avec une autre option mise en place dans ce jeu, j’ai nommé le craft. Et oui, ça a été une belle surprise pour moi de découvrir que l’on pouvait ramasser un certain nombre d’objet à terre et sur les ennemis permettant ensuite d’en créer de nouveau! Encore une fois, ça reste léger, mais ça améliore la sensation d’être libre dans le choix de ce que l’on veut comme équipement. Enfin, et cela arrivera dès lors que l’on aura accès à l’armurerie de Skynet, on aura la possibilité de composé avec des éléments trouvés sur les robots de Skynet et connecté des puces électroniques ensemble pour rendre ses armes à plasma plus efficace. Augmentation des dégâts, de la stabilité, chargeurs plus importants, voilà un peu ce qu’il sera possible de combiner pour devenir le destructeur ultime de Terminator.
Conclusion
À la durée de vie relativement courte mais à l’expérience convenable, Terminator Resistance est une belle référence d’un jeu adapté sur une base cinématographique. On reconnaît l’univers, on sent où l’on veut nous emmener, et c’est très bien manigancé! Chapeau.
Ma Note : 17/20
J’ai aimé :
– Retrouver l’univers de Terminator
– Le thème musical
– Les nouveaux Terminator
– Échanger avec John Connor
– L’arbre de compétence
Je n’ai pas aimé :
– La durée de vie
– La touche graphique
– Le décor qui bloque parfois
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